La surdité de l’institution à l’égard des Harkis
Fatima besnaci-lancou
Le 20 septembre 2021, le président de la République demande « pardon » aux harkis. Le 15 mai 2023, un texte du rapport rédigé par une commission rattachée à Matignon met à mal cette déclaration : il s’agit de l’annexe 4 dont l’affaire est ici développée.
La réaction est vive. Pourquoi ? Ils ont compris, une fois de plus, que la violence institutionnelle ne les épargnerait pas.
À travers leurs témoignages personnels, saisissants, les descendants harkis sont résolus à s’inviter jusqu’aux plus hautes autorités. Leur but : interpeller les responsables du fiasco administratif, pour les obliger à les regarder en face, dans l’intimité de leur histoire. Ils veulent sortir de la déshumanisation dans laquelle la machine administrative continue de les broyer.
Parutions similaires
Où nous trouver ?
51200 Epernay
Horaires d'ouverture
du mardi au samedi :
de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h00
Nous contacter
l.apostrophe@orange.fr
0326555920