J’ai passé quatre ans de ma vie, du printemps 2016 au printemps 2020, à Hambourg qui est la deuxième ville d’Allemagne après Berlin. Par hasard.
C’est une ville superbe, puissante, étendue immensément le long du delta de l’Elbe, une ville qui a absorbé les villages périphériques et les a transformés en quartiers, en gardant leurs noms. Une ville de parcs, de jardins, de grandes artères pleines de bagnoles, de grosses bagnoles rutilantes, allemandes pour la plupart. Une ville riche, le troisième port d’Europe.
J’ai vécu dans plusieurs pays du monde avec curiosité, et souvent avec plaisir. Cette fois, c’était l’Allemagne, un pays où; j’étais allée souvent mais que je ne connaissais guère. Dans une ville qui m’a stupéfiée par son provincialisme, sa brutalité, sa laideur cachée. Une ville où j’ai découvert l’étendue de la misére allemande.
J’ai consigné ce que j’ai vu, ce qui m’est arrivé. Une sorte de journal sans réelle chronologie, quelque chose de profondément personnel, hétéroclite, sans la moindre prétention à ce que l’on appelle objectivité, quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais qui m’a permis de survivre, ces quatre années. Et qui s’est formé en bouquets, quatre bouquets de chagrin.
Autres parutions de cet auteur
Où nous trouver ?
51200 Epernay
Horaires d'ouverture
du mardi au samedi :
de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h00
Nous contacter
l.apostrophe@orange.fr
0326555920