Les crimes ont été condamnés en 2016 comme génocide par le « Tribunal international des peuples 1965 ». En Indonésie, la chape de plomb demeure cependant totale, les criminels n’ayant jamais été jugés et les victimes n’étant toujours pas réhabilitées. Le régime de Suharto, qui avait servi dans les forces impérialistes japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale, a depuis ces crimes totalement livré en pâture le pays aux multinationales. Il a présidé à ce qui fut salué par la presse occidentale comme une "success story" indonésienne, en l’occurrence la privatisation totale des riches ressources naturelles du pays, qui fut donc transformé en fournisseur de matières premières et de main-d’œuvre à bon compte pour les intérêts capitalistes étrangers.
Remettant en question, grâce à un riche ensemble de sources primaires et secondaires, le récit officiel d’une violence de masse prétendument née de conflits religieux, Geoffrey Robinson montre que celle-ci était le produit d’une campagne délibérée, menée par l’armée indonésienne. Il détaille également le rôle essentiel joué par les grandes puissances pour faciliter les meurtres de masse et les incarcérations.
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