Voyage au bout d’un enfer personnel et collectif, cette cité des fous est le récit détaillé de sa plongée dans ce monde chaotique interdit à quiconque n’était pas psychiatre, infirmier ou… aliéné. Et parce que cet écrivain oublié possède une langue d’une verdeur à faire pâlir un certain Céline, parce que ses lignes mêlent à une intense compassion un refus du pathos fétide, il transforme ce qui pourrait être un réquisitoire en odyssée au pays de la folie.
Texte inclassable et d’une inquiétante drôlerie, La cité des fous mérite de figurer dans les bibliothèques de ceux pour qui la littérature n’est prisonnière d’aucune forme et d’aucune camisole.
Marc Stéphane (1870-1944), né à Saint-Étienne, a tôt pris la parti de vagabonder sur les routes, y composant ses premiers écrits. Fier et digne hobo, il revendiqua la pauvreté à la « gloire d’un art intransigeant, assoiffé d’absolutisme ». Engagé, il entreprit une série de pamphlets (1903-1910). Il publia des romans et son témoignage sur Sainte-Anne, La Cité des fous (1905), où l’avait mené une crise de délire. Un drame affreux chez les tranquilles, petit chef-d’œuvre de la littérature fantastique et d’effroi, s'inspire de ce séjour. C’est avec Ceux du trimard (1928) qu’il rencontra un début de reconnaissance, avant de plonger, de son vivant, dans l’oubli le plus profond.
L’Arbre vengeur, sous la houlette d’Éric Dussert dans sa collection L’Alambic, a entrepris de le faire redécouvrir avec la réédition de trois de ses ouvrages.
Couvertures grand format des trois MS (cité des fous / Un drame affreux / Ceux du trimard)
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