De l'exclusion de certains artistes à la mainmise de l'occupant jusqu’à la collaboration, un portrait sans concession de la vie artistique en France sous l’Occupation.
De 1940 à 1944, personne n’échappe au chaos. La France culturelle devient alors le symbole d’une situation d’exception où l’art joue sa liberté. Qu’il s’agisse de l’occupant, de l’État français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l’art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes.
La vie artistique continue donc. Il n’empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l’avant-guerre. Dans cette synthèse richement documentée, l’auteure éclaire de façon remarquable le « cœur du système » – le régime de Vichy et la politique de l’occupant –, mais aussi l’imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs.
Historienne de l’art, commissaire d’exposition et présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac a notamment publié L’Ordre sauvage (Gallimard, 2004), L’Art en guerre ( Paris Musées, 2012) et Pour en finir avec la nature morte (Gallimard, 2020).
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