A cette époque en effet, seules les données d'origine allemandes étaient jugées fiables et, pendant plusieurs décennies après 1945, les sources soviétiques avaient été méprisées et considérées comme de la vulgaire propagande. Autrement dit, le principe de simple bon sens qui prescrit de prendre en compte les points de vue des camps opposés pour retracer l'histoire d'une guerre paraissait tout simplement choquant.
Le succès des analyses de Glantz est fondamentalement lié à ses recherches sur "l'art opératif" soviétique, qui a constitué une véritable révolution intellectuelle dans les écoles de guerre. A partir de ses travaux, on découvrit le dur apprentissage de la guerre de mouvement par l'armée et la direction soviétique face à la Wehrmacht, un apprentissage sanglant mais qui permit l'analyse sans complaisance des erreurs tactiques et opérationnelles. A la fin de la guerre notamment, les offensives géantes de l'Armée rouge (Vistule-Oder, Berlin et Prague) on démontré un très haut degré de sophistication, en particulier dans la synchronisation des mouvements et des attaques sur des fronts de grandes et de très grandes dimensions.
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